Comme nous nous y étions engagés, nous avons décidé avec la nouvelle majorité départementale de faire du handicap la priorité numéro 1 de notre mandat.
Compte tenu des répercussions que cette décision aura sur les autres politiques départementales, il me semblait important de vous dire pourquoi. En effet, « choisir c’est renoncer » : les 14 millions d’euros supplémentaires que nous investirons chaque année dans le handicap (qui s’ajouteront aux 163 millions que nous y consacrons déjà, et aux sommes que l’État investira à nos côtés) ne pourront pas financer d’autres politiques publiques.
La première raison de ce choix est liée à l’état du service que nous rendons aux Finistériens qui souffrent d’un handicap. Malgré les promesses faites depuis la grande loi « Chirac » de 2005, malgré de réels progrès, malgré l’engagement des agents du Département, du secteur médico-social et des associations, il faut reconnaître que les résultats ne sont pas tous au rendez-vous dans le Finistère. En particulier, les délais d’instruction des dossiers à la MDPH sont trop longs, il manque des centaines de places d’accueil, et les aidants ont besoin de souffler plus souvent. Nous avons voulu agir pour répondre concrètement à ces trois difficultés.
La deuxième raison de ce choix tient à une conviction profonde : l’attention portée aux personnes les plus fragiles témoigne de l’humanité d’une société. La Bretagne et le Finistère sont des terres d’humanisme, où l’on prend soin des plus vulnérables. En agissant aussi fortement dans le champ du handicap, nous avons le sentiment d’être fidèles à notre vocation collective.
PERAK AN NAMMIDI ?
Evel m’hor boa prometet hon eus divizet gant ar muianiver nevez en Departamant ober eus an nammidi kentañ prioriezh hor respetad.
Abalamour d’an heuliadoù en do an diviz-se war politikerezhioù all an Departamant, e kavan pouezus displegañ deoc’h perak. Rak « choaz zo dilezel » : ar 14 milion a euroioù ouzhpenn a bostimp bep bloaz evit an nammidi (hag a vo ouzhpenn ar 163 milion a ouestlomp dezho dija, hag ar sammadoù a vo postet gant ar Stad en hor c’hichen) ne c’hallint ket arc’hantañ politikerezhioù publik all.
Abeg kentañ ar choaz-se zo liammet ouzh stad ar servijoù a rentomp da nammidi Penn-ar-Bed. Daoust da bromesaoù al lezenn veur « Chirac » eus 2005, daoust da wir araokadennoù, daoust da engouestl gwazourien an Departamant, ar gennad mezegel-sokial hag ar c’hevredigezhioù, ret eo anzav n’emañ ket tout an disoc’hoù amañ e Penn-ar-Bed. Re hir eo studi an teuliadoù en TDTN, mankout a ra kantadoù a blasoù degemer, hag ar skoazellerien o devez ezhomm da zigeinañ aliesoc’h, peurgetket. Fellet ez eus deomp labourat evit degas respontoù fetis d’an tri diaester-se.
Eil abeg ar choaz-se a denn d’un dra a gredomp start : an evezh taolet d’ar re vreskañ a dest denegezh ur gevredigezh. Douaroù denelour eo Breizh ha Penn-ar-Bed, ma prederier ar re wiridikañ. Pa labouromp ken start war dachenn an nammidi hon eus ar santimant ez omp feal d’hor galvedigezh stroll.