LES PREMIÈRES RÉFORMES POUR LE HANDICAP
Depuis juillet dernier, les services du Département travaillent avec la MDPH pour engager des actions concrètes afin de réduire les délais d’instruction des dossiers et augmenter l'offre d'hébergement.
AUGMENTER L'OFFRE D'HÉBERGEMENT
- Le Conseil départemental travaille avec l’État et les associations à ouvrir plusieurs centaines de nouvelles places d’accueil pour l’hébergement des adultes en situation de handicap.
- Des discussions sont ouvertes avec la ministre en charge du handicap pour que l’effort inédit du Conseil départemental, qui dépassera largement ce qui a été fait par le passé, soit accompagné d’un effort important de l’État de création de places en IME pour les enfants en situation de handicap.
ACCÉLÉRER L'INSTRUCTION DES DOSSIERS
Libérer du temps aux agents chargés d’instruire les dossiers grâce à :
- La création d’un pôle « évaluations courtes » : une équipe spécialisée dans le traitement très rapide des dossiers les plus simples (par exemple des cartes de stationnement).
- Un renfort en personnel pour résorber le retard accumulé (près de 26 000 dossiers à notre arrivée en juillet).
- Octroyer des droits de longue durée voire à vie pour certaines pathologies, plutôt que des droits courts forçant les personnes concernées ou leurs familles à refaire tous les 3 ans un dossier nécessitant une nouvelle instruction.
- Renforcer le standard téléphonique (100 000 appels reçus par an mais seulement 30 000 appels décrochés) pour améliorer la qualité de l’accueil et la réponse individuelle aux besoins de chacun.
- Programmation de visites des MDPH les plus performantes pour identifier les meilleures pratiques et s’en inspirer.
Parole d'élue
Nathalie Tanneau, Vice-présidente en charge du handicap, Canton de Pont-l'Abbé
« Nous avons hérité d’une situation dégradée. Le délai légal pour répondre aux demandes des usagers est en principe de 4 mois. Dans le Finistère nous étions, en juillet dernier, juste après les élections, à plus de 7 mois. Encore plus grave, l’instruction de certains dossiers durait parfois plus de 12 mois quand la demande était complexe.
Le Département doit être attentif aux besoins des plus vulnérables, au premier rang desquelles les personnes en situation de handicap. Il n’était donc pas acceptable que nous prenions autant de temps pour traiter les dossiers, malgré l’engagement très fort de tous les agents. Depuis juillet, nous en avons fait notre priorité, et nous attendons des résultats dans les tous prochains mois.
À ce propos, deux objectifs très clairs ont été fixés par Maël de Calan. Le premier est de réduire le temps de traitement des dossiers pour revenir au délai légal, c’est-à-dire le passer à 4 mois en moyenne, d’ici à juillet 2022. Le second objectif est de faire de notre MDPH l’une des plus performantes de France d’ici à juillet 2023. Nous y arriverons.
Au 1er décembre, nous avions déjà réussi à réduire les délais d'instruction à 6 mois.
Le handicap est LA priorité de notre mandat. Les Finistériens, les personnes souffrant de handicap et leurs familles nous attendent là-dessus. Nous resterons mobilisés à leurs côtés. »