Trois questions à Armelle Huruguen, Vice-présidente, présidente de la commission territoires et environnement

Pourquoi avoir choisi de mettre en place un rapport d’engagement sur le climat et l’environnement ?
La période qui s’ouvre doit d’abord traduire les besoins de solidarité envers les humains et envers les territoires. En ce sens, le Département va prendre ses responsabilités dans les transitions à engager face au changement climatique et à la perte de biodiversité. Le Conseil départemental anime depuis de nombreuses années des politiques reconnues à l’échelle nationale tant dans la préservation des espaces naturels, que dans les problématiques de l’eau, de la biodiversité ou des zones humides.
Dans ce rapport d’engagement, nous avons identifié six enjeux principaux : le foncier, l’eau, la biodiversité, la neutralité carbone, les déchets et la dé-plastification et le numérique.
Comment allez-vous procéder ?
La Présidente a voulu associer un ensemble d’acteurs représentatifs du Finistère, associatifs, économiques, universitaires, mais aussi des citoyen.ne.s, jeunes et moins jeunes, des élu.e.s, autour d’un collège des transitions. Il sera mis en place mi-2020. Il participera à l’élaboration du plan d’action du rapport d’engagement et priorisera les actions en lien avec les orientations votées par les élu.e.s.
Comment le Département pourra-t-il être acteur ou accompagner ces transitions ?
Dans un contexte budgétaire contraint, il faut se concentrer sur ce qui est vraiment prioritaire et installer des paramètres d’éco-conditionnalité des aides attribuées par le Conseil départemental. Il s’agit de partager une volonté profonde d’agir différemment.
Pour mener à bien les projets que subventionne le Département, l’assistance technique qu’il déploie à l'intention des communes et des intercommunalités va être renforcée pour les accompagner au changement. Les 111 millions du budget d’investissement du Département devront désormais être marqués du sceau des transformations qui sont attendues.