31 questions sur la vie des Finistérien.ne.s
L’un des premiers éléments, qui ressort du baromètre, concerne l’engouement des Finistérien.ne.s pour leur cadre de vie. Ils sont 96 % à en être satisfaits et 58 % à en être très satisfaits. Un « score très solide », selon Stéphanie Laffargue, directrice d’études à l’institut CSA.
Une attention particulière a été portée à l’accessibilité du territoire, avec des questions qui n’existaient pas en 2014. Il en ressort : une satisfaction positive à 91 % pour l’accessibilité par la route, dont 41 % de « tout à fait satisfait ». Le réseau routier est, lui, à remarquer avec 79 % des Finistérien.ne.s qui se disent satisfaits de sa qualité.Pour l’accessibilité par avion ou par train, les taux de satisfaction sont respectivement de 61 % et 59 %. Mais seuls 16 et 15 % d’entre eux sont « tout à fait satisfaits », ce qui constitue « un point de vigilance », selon Stéphanie Laffargue.
Sur la question de l’accès à une connexion Internet de qualité, les résultats sont en baisse, avec 57 % de satisfaits, contre 63 % en 2014. « Un point à améliorer mais qui reste dans la moyenne nationale », complète la directrice d’études.
Un autre enjeu est celui des populations vulnérables. Le taux de satisfaction est en baisse sur l’accompagnement et les aides aux personnes âgées, avec 49 % de satisfaits, contre 55 % en 2014. Autre « signal faible », les 11 % « pas satisfaits du tout » dépassent les 8 % de « tout à fait satisfaits ». Sur l’accompagnement des personnes handicapées, on note une stabilité du taux de satisfaction, à 44 %.
Sur le mode de garde des moins de 3 ans, se dégage en revanche une augmentation de la part de satisfaits, qui atteint 55 % (contre 49 % en 2014).
Une nouvelle question a été posée sur le soutien à l’activité agricole et à la pêche, qui révèle un point d’alerte. 41 % des répondants sont satisfaits, mais 13 % « pas du tout satisfaits », contre seulement 7 % de « tout à fait satisfait ».
Les relations des Finistérien.ne.s avec le Conseil départemental
Dans ce nouveau baromètre, 31 % des Finistérien.ne.s déclarent connaître la collectivité et 25 % disent bien la connaître, dont 4 % seulement très bien. Un écart générationnel est constaté, avec les plus de 50 ans qui connaissent mieux le Département que les plus jeunes.
Sur les domaines d’action départementale en revanche, les réponses à la question ouverte ont donné de bons résultats avec 46 % qui citent spontanément les routes, 35 % l’action sociale et 30 % les collèges.
Sur la question de la gestion des aides sociales, les Finistérien.ne.s savent clairement que le département gère l’APA (62 %), la PCH (55 %) et la FSL (46 %). Mais seuls 37 % d’entre eux identifient que le Conseil départemental est en charge du RSA. 55 % pensent que l’État s’en occupe.
Enfin, 28 % des Finistérien.ne.s disent avoir eu un contact avec le Conseil départemental lors des douze derniers mois. Pour 64 % d’entre eux, ce contact a répondu à leurs attentes.