Comment vous sentez-vous dans vos nouveaux locaux ?
Le déménagement, ici à Creac’h Gwen à Quimper, nous a permis de progresser en termes de technologie, parce que nous disposons aujourd’hui de tous les outils « dernier cri ». Nous allons aussi pouvoir recevoir les auditeurs avec beaucoup de fierté et leur montrer comment fonctionne une radio moderne en 2019.
Avec 100 000 auditeurs en moyenne chaque jour, le succès de France Bleu Breizh Izel ne se dément pas. Quelle est votre recette ?
La proximité ! Les gens nous disent que s’il se passe quelque chose près de chez eux, nous y sommes forcément. C’est vrai sur beaucoup de thématiques, telles que l’état des routes, les phénomènes climatiques, la culture, le sport…
Combien de bulletins d’information par jour ? Et d’heures de programmes en langue bretonne ?
Nous proposons chaque jour une bonne quinzaine de rendez-vous d’information. Nous diffusons aussi une vingtaine d’heures de programmes en breton par semaine. Aujourd’hui, sur les 44 radios du réseau, nous sommes l’une de celles qui produisent le plus de programmes spécifiques.
Les émissions en langue française sont-elles toutes réalisées par vos équipes ?
Oui, en grande partie : nous prenons l’antenne de 6h à 13h et de 16 à 21h. Et entre-temps nous laissons nos camarades du réseau France Bleu prendre la main.
Vous avez développé des partenariats avec le Conseil départemental pour certaines informations locales…
Oui, notamment au niveau culturel, mais pas seulement. Des émissions spéciales sont organisées régulièrement sur les Chemins du Patrimoine, à l’occasion de manifestations comme les Noël à Trévarez par exemple. Ou encore des opérations spéciales, comme ALASSO organisée en juin 2017 à la Faculté de Quimper et qui valorisait les actions menées par le Conseil départemental et tout le monde associatif du Finistère. Dans ce dernier cas, nous avions déplacé tout un studio !
Vous avez d’autres projets ?
Oui, évidemment ! Nous allons faire un direct sur le Service départemental d’incendie et de secours (SDIS). Avec l’objectif d’expliquer aux gens ce qu’est le SDIS, comment il fonctionne et qui le finance… Nous serons partenaires là-dessus, comme sur de grosses opérations culturelles, tels les festivals et les grands rendez-vous sportifs. Le tout en français et en breton, car c’est notre rôle de radio de service public et en cela, on peut logiquement collaborer avec le Conseil départemental.