Son sport : le SUP, pour stand up paddle, en course dans les vagues. Benoît Carpentier participe aux différentes compétitions mondiales, en équipe de France. Parallèlement à son parcours pro, le jeune homme est en formation de moniteur de surf à Quiberon.
Son objectif à long terme : se qualifier pour les Jeux olympiques en 2024. Pour cela, il aimerait cette année être dans le top 7 sur le Tour mondial et obtenir le titre de champion de France et d’Europe en long board et en SUP.
Prochaines échéances pour le Tour mondial 2018 : Gran Canaria en décembre et Hawaï en février, après une 13e place décevante à la première étape de New York.
Le Finistérien garde un attachement fort à son territoire, « mon port d’attache, là où tout a commencé pour moi ! Dès que je suis à la maison, je vais surfer sur les plages du Minou et des Blancs-Sablons ou dans la presqu’île de Crozon ».
TÉMOIGNAGE : Amandine Chazot, 27 ans

Amandine Chazot a elle aussi choisi le stand up paddle. Mais sa spécialité, c’est le SUP race. À 27 ans, cette Brestoise d’adoption est venue tardivement à la compétition. « Quand je suis arrivée en Bretagne, je cherchais un sport proche de l’eau, qui s’adapte à la météo changeante. J’ai d’abord commencé par le surf au lycée. Puis il y a quatre ans, j’ai découvert le SUP. » Un ami initie la jeune femme et son compagnon en presqu’île de Crozon et les coache. Elle décroche alors la première place aux championnats de France en 2015, qu’elle conserve les deux années suivantes. En 2017, Amandine Chazot intègre l’équipe de France pour participer aux championnats du monde à l’issue desquels elle devient vice-championne du monde sur un sprint de 200 m et 5e en longue distance. « Je suis très contente de ces résultats ! Cette année, j’ai participé à trois étapes de la Coupe du monde sur six seulement. » Il faut dire qu’Amandine est aussi interne en radiologie, en 10e année de médecine. « J’ai un emploi du temps compliqué et tous mes jours de congés, je les garde pour les compétitions. »