
Aouzain, 24 ans
En CDI et logé au FJT Saint-Exupéry
Aouzain Assani a 24 ans. Arrivé en 2015 de Sarcelles, il s’installe un temps chez son frère, à Quimper, « le temps de trouver une formation ». Il choisit le métier de tourneur-fraiseur et se met en quête d’un « endroit au calme », pour se concentrer sur son diplôme. La Mission locale l’accompagne et lui parle alors des foyers de jeunes travailleurs. L’un d’entre eux est situé près de son lieu de formation, le lycée du Likès. « J’ai commencé ma formation en février 2016 et en avril, j’ai eu une place au FJT. J’ai eu mon diplôme grâce à ce logement. J’ai pu travailler tranquillement, puis chercher du boulot. » Depuis un an, le jeune homme est en CDI.
Parfois, il participe aux activités proposées, mais son travail ne lui permet pas toujours de se libérer. « Au début j’allais à la salle TV, mais maintenant j’ai ma box dans ma chambre. » Aouzain est logé dans un studio de 26 m2, « assez spacieux, avec une cuisine individuelle ». Ce logement a vraiment été pour lui « un tremplin pour le démarrage. Je ne sais pas comment ça se serait passé sans. Le personnel nous aide aussi dans la recherche d’emploi, pour nos papiers. Ils sont disponibles ».

El Fakir, 23 ans
Délégué suppléant au FJT Les peintres de Cornouaille
Arrivé en février à Quimper, El Fakir Inoussa loge d’abord chez sa copine. « Mais j’ai dû ensuite trouver un logement d’urgence et la Mission locale m’a orienté vers le FJT. » Le jeune homme de 23 ans est alors en recherche d’emploi. « Au départ, je n’avais pas de ressources. J’ai sollicité le dispositif Locapass pour payer mon loyer et ma caution. » La Mission locale l’aide et il intègre une chambre individuelle de 17 m2. Entre-temps, il postule dans un fast-food et décroche un CDI à temps partiel.
El Fakir apprécie particulièrement sa nouvelle situation. « Au début, je ne connaissais personne. Je suis allé à une première animation sur la parité hommes/femmes et j’ai rencontré pleins de gens. Le lien social qui se crée ici est important. Pendant la Coupe du monde, on a fait des wraps ensemble et on a regardé les matchs », se rappelle-t-il, avec le sourire. Aujourd’hui le jeune homme s’est fait des copains, avec qui il va jouer au basket. « Ça se passe super bien », dit avec douceur celui qui est même devenu délégué suppléant du FJT.