Depuis 2015, celle-ci organise des manifestations sportives caritatives. « Les fonds récoltés vont principalement aux services de maladies pédiatriques (cancers et leucémies), précise Jean-Philippe Collet, président de l’association. Nous finançons la recherche publique, des croisières médicalisées et avons introduit des cartables connectés dans des hôpitaux. »
Cette année, l’association vient de passer un cap. Dès sa première manifestation, un « run n’bike » au départ de la Torche, 6 000 euros étaient récoltés. En 2016, l’organisation d’un trail permettait de rassembler 13 000 euros. La levée de fonds est doublée en 2017, avec 28 000 euros récoltés ! « Du coup, nous avons décidé d’organiser un marathon en 2018, explique le président. Sa particularité est d’être 100 % caritatif, le prix des participations (45 euros par marathon) sera reversé intégralement sous forme de dons. Notre idée est d’attirer de grands sportifs pour le marathon solo, mais aussi de rester ouverts au plus grand nombre, en proposant la course en relais duo ou trio. Les handbikes et des équipes portant des enfants en joëlettes seront également bienvenus. L’important, c’est de participer et de gagner contre la maladie. »
De la Torche à Pors Carn
Le marathon, organisé un 22 juillet, avec un départ à la pointe de la Torche et une arrivée sur la plage de Pors Carn, a de quoi séduire. Côté paysages, il passe par des sites emblématiques du pays bigouden, comme le calvaire de Tronoën, les ports du Guilvinec et de Saint-Guénolé ou le phare d’Eckmülh. Côté sportif, le défi n’est pas des moindres : « Le parcours possède des dénivelés surtout sur le premier tiers, entre la Torche et Tréguennec. Puis ce sera descendant jusqu’à Plomeur. Au 30e kilomètre et jusqu’à Pors Carn, les coureurs auront le vent de face », détaille Jean-Philippe Collet. Le marathon portera un nom célèbre, celui d’André Le Floch. La course est dédiée à ce commentateur de courses cycliste et running en Bretagne, décédé en 2016.