O’Bordel’O : Un bateau, un chapiteau, un potager… du lien social

Beaurepos dans le quartier du Douvez à Guipavas. Dans ce lieu au bord de l’Élorn, dix jeunes, charpentier, étudiant, enseignant, brasseur… ont décidé de vivre en colocation dans une grande maison. « On a envie d’un autre mode de vie qui retisse du lien entre les gens », explique Faustine, l’une des colocataires.
Dans ce lieu de vie collectif et bienveillant, les jeunes ont monté en septembre dernier l’association O’Bordel’O, après avoir récupéré un vieux gréement de la série des Bénodet.
« On souhaite le rénover afin de pouvoir à terme effectuer des sorties en mer. C’est aussi l’occasion d’apprendre des techniques de rénovation grâce aux conseils de l’un d’entre nous qui est charpentier de métier », précise Matthieu
« Ce qui est important pour nous, c’est le partage de savoir-faire », renchérit Mathilde.
L’association est ouverte à tous ceux qui veulent s’investir et la rénovation du Bénodet n’est pas la seule action menée par les membres du collectif. Le mode de vie qu’ils ont choisi à la campagne les ont poussés à créer un potager a visées pédagogiques. Et puis comme agriculture rime avec culture, ils ont construit un chapiteau pour organiser au moins une fois par trimestre des événements festifs et culturels avec la venue d’artistes, de musiciens.
« Notre idée est de contribuer à l’animation du territoire et de créer un lieu où les gens de tout horizon ont envie de se rencontrer », conclut Peter.
L’association a reçu une aide financière de 1 500 euros du Département pour sa transmission de valeurs humaines, de partage, d’entraide et d’échanges de savoirs.
Pamoja Circus : Quand la passion du cirque mène en Tanzanie

Paol, Louane, Bleuenn, Samantha, Alexandrine, Samuel, Maïwenn et Maïwenn sont âgés de 12 à 18 ans et sont férus d’arts circassiens qu’ils pratiquent au sein de l’école de cirque de Guissény La Piste des Légendes.
Mais ils sont aussi sensibles au partage et à la nécessité d’entraider ceux qui sont plus vulnérables qu’eux, pour qu’ils puissent s’épanouir. Aussi quand l’animateur de l’école de cirque leur a proposé de participer au projet humano-artistique « Pamoja* Circus » dans le nord de la Tanzanie, ils n’ont pas hésité une seule seconde.
« Nous sommes allés à la rencontre d’orphelins pour les former aux techniques du cirque, mais aussi pour améliorer leur quotidien à l’orphelinat », expliquent les jeunes.
« C’est vraiment une formidable aventure qui nous a ouvert l’esprit et nous a permis de découvrir un autre mode de vie. Nous avons gardé des contacts avec certains d’entre eux. Cela nous donne envie de refaire des projets humanitaires », s’enthousiasment-ils.
L’organisation de ce voyage a aussi été l’occasion d’apprendre à monter un projet, à mettre en place des actions d’autofinancement, trouver d’autres sources de financement** et à découvrir la vie en groupe.
Pour les parents, l’expérience est probante : « Ce voyage est une belle expérience qui les a émancipés. »
*Pamoja signifie ensemble en swahili
**Le Conseil départemental leur a octroyé une aide de 1 500 euros pour les actions en amont et en aval du projet.
Surf Eco Ride concilie la protection du littoral et le surf

Âgés de 15 à 20 ans, Nolwenn, Eva, Inès, Alexandre et cinq de leurs copains habitent le quartier de Bellevue à Brest. Ensemble, ils rêvent d’un monde plus juste, plus solidaire, plus respectueux de la nature.
Il y a quelques mois, ils ont créé le projet Surf Eco Ride. « Nous avions envie de nous engager dans une cause à notre échelle », soulignent-ils. « Le projet permet de concilier la protection de l’environnement, sujet qui nous tient à cœur et la pratique du surf », poursuivent-ils.
L’objectif est de sensibiliser les Finistériens et plus particulièrement les jeunes à la protection du littoral en organisant différentes actions de sensibilisation (nettoyage de plage, création d’outils pédagogiques, rencontres dans les écoles…).
Pour apporter une plus value à ces actions, le groupe propose à ceux qui s’engagent à ses côtés de participer à des cours de surf. « C’est un sport vraiment sympa mais qui n’est pas forcément accessible à tous », expliquent-ils.
Pour mettre en place ces cours, les jeunes ont le soutien de la Minou Surf School. Ils ont aussi obtenu une aide de 1 200 euros du Conseil départemental dans le cadre du Fonds départemental d’aide à l’initiative des jeunes (FDAIJ).
Tomahawk crée du lien entre les volontaires de Service civique

En mutualisant les compétences, les ressources humaines et matérielles, en s’entraidant, on peut aller plus loin.
C’est la philosophie du Collectif Tomahawk qui s’est créé il y a sept ans à Querrien, afin d’aider les groupes de musique émergents à aller de l’avant.
Pour animer ce collectif, les responsables de l’association font souvent appel à des volontaires de Service civique. Nicolas Le Moal fut l’un d’entre eux. Cette expérience l’a convaincu d’organiser une rencontre entre volontaires de Service civique qui s’est déroulé en avril.
« Apprendre à se connaître et à savoir ce qui se fait autour de nous est un énorme avantage pour le dynamisme territorial ! Les échanges de savoir-faire, de compétences et de services sont essentiels pour le développement associatif », explique-t-il sur la plateforme Projets jeunes en Finistère.
Cette rencontre était un premier pas, l’objectif étant pour eux de développer un réseau qui favorisera les échanges entre les volontaires et valorisera les expériences acquises.
Le projet a reçu une aide de 1 300 euros du Conseil départemental.
